Sainte Marguerite-Marie Alacoque : une petite Visitandine de Paray-le-Monial reçut une révélation de Jésus-Christ

Extrait d’un document intitulé « Saint-Étienne de Bourges et le Fleurdelysé-Sacré-Coeur » envoyé par Guy Boulianne au Curé-Archiprêtre de Bourges Joël Massip le 11 novembre 1997. Le document intégral sera éventuellement publié avec des pièces justificatives.

“Les personnes qui partageront la dévotion
à Mon Coeur auront leur nom écrit en
lui et il n’en sera jamais effacé”
(Le Christ à Ste Marguerite-Marie Alacoque)

Le Grand siècle vit l’action surnaturelle de saint François de Sales, de sainte Jeanne Chantal, de saint Vincent de Paul, de sainte Louise de Marillac, de saint François Régis, de la Vénérable Marguerite de Verny d’Arbouse, de Marie des Vallées, de saint Jean Eudes, du cardinal de Bérulle, de Monsieur Olier et de tant d’ordres religieux qui se réformèrent, s’installèrent ou se fondèrent, faisant éclore ce magnifique renouveau chrétien en France.

Mais le XVIIe siècle vit aussi le renforcement de plusieurs sectes subversives anglo-saxonnes telles que la Rose-Croix, la Franc-Maçonnerie et l’Invisible College. Ces divers groupements, appuyés par les forces protestantes, travaillèrent en secret à l’abaissement du royaume de France et à l’anéantissement de la papauté.

En 1689, l’année même où Guillaume III d’Orange promulgua l’Acte de tolérance renonçant à toute réunification religieuse, une petite Visitandine de Paray-le-Monial reçut une révélation de Jésus-Christ. Ce message qui s’adressait au roi Louis XIV devait lui être révélé par le Révérand Père de la Chaise :

« Fais savoir au fils de mon Sacré-Cœur que comme sa naissance temporelle a été obtenue par la dévotion aux mérites de ma sainte Enfance, de même il obtiendra sa naissance de grâce et de gloire éternelle par la consécration qu’il fera de lui-même à mon Cœur adorable, qui veut triompher du sien, et par son entremise de celui des grands de la terre.

« Il veut régner dans son palais, être peint dans ses étendards et gravé dans ses armes, pour les rendre victorieuses de tous ses ennemis, en abattant à ses pieds ces têtes orgueilleuses et superbes, pour le rendre triomphant de tous les ennemis de la sainte Église. »

Deux mois plus tard, Marguerite-Marie Alacoque écrivit une seconde lettre à Mère Saumaise dans laquelle elle faisait part d’une nouvelle requête du Seigneur :

« Le Père éternel voulant réparer les amertumes et angoisses que l’adorable Cœur de son divin Fils a ressenties dans la maison des princes de la terre, parmi les humiliations et outrages de sa Passion, duquel il se veut servir pour l’exécution de ce dessein qu’il désire s’accomplir en cette matière, qui est de faire faire un édifice où serait le tableau de ce divin Cœur pour y recevoir la consécration et les hommages du roi et de toute la cour ».

Malheureusement, la volonté divine ne fut pas entendue par le roi. Soixante ans plus tard, le Dauphin, père de Louis XVI, demanda et obtint qu’un modeste autel fut dédié au Sacré-Cœur, en la chapelle royale de Versailles, à quelques pas des fortifications de Louis XV, le Bien-Aimé. Il fallut attendre deux autres siècles avant que ne soit construite la Basilique du sacré-Cœur à Montmartre, à l’endroit même où Saint-Denis fut décapité.

Exécution de Louis XVI le 21 janvier 1793.

Prisonnier aux Tuileries, Louis XVI le regretta amèrement et fit le vœu, s’il recouvrait la liberté : « D’aller moi-même en personne… et de prononcer… un acte solennel de consécration de ma personne au Sacré-Cœur de Jésus, avec promesse de donner à tous mes Sujets l’exemple du culte et de la dévotion qui sont dû à ce Cœur adorable ».

Mais il était trop tard. Le roi n’ayant pas obéi assez tôt aux ordres du Christ, le divin Cœur qui devait le protéger et le défendre contre tous ses ennemis visibles et invisibles (1) ne pouvait maintenant plus rien pour lui. Déjà la Révolution faisait ses ravages par le biais de la Franc-Maçonnerie anglo-saxonne. Elle s’apprêtait à mettre à exécution le décret décidé aux Convents de Whilhelsbad (1782) et de Francfort (1786) : l’assassinat du roi.

La tête de Louis XVI tomba le 21 janvier 1793
et emporta avec elle les Lys du royaume de France.

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Sources et bibliographie :
1. Ste Marguerite-Marie Alacoque, vision du 28 août 1689.

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Guy Boulianne, auteur, éditeur et journaliste indépendant, membre de la General News Service Network Association (GNS Press) et de l'International Association of Press Photographers (IAPP) Il est aussi membre de la Society of Professional Journalists (SPJ). Il est le fondateur et l'éditeur en chef des Éditions Dédicaces LLC : http://www.dedicaces.ca.

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