Une étude du Pr Denis Rancourt : Evaluation de la virulence du SRAS-CoV-2 en France, à partir de toutes les causes de mortalité 1946-2020

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Le Pr Denis Rancourt — ancien professeur titulaire de physique à l’Université d’Ottawa — m’a fait parvenir sa toute nouvelle étude, me demandant si je pouvais la partager au plus grand nombre de personnes possible, ainsi que le communiqué de presse correspondant.

L’étude intitulée « Evaluation de la virulence du SRAS-CoV-2 en France, à partir de toutes les causes de mortalité 1946-2020 » (Evaluation of the virulence of SARS-CoV-2 in France, from all-cause mortality 1946-2020) a été réalisée conjointement avec Dr  Marine Baudin PhD et Dr Jérémie Mercier PhD. Ce dernier a fait ses études à la prestigieuse École Normale Supérieure de Lyon (ENS Lyon) en tant que normalien en chimie, puis à l’École des Ponts et Chaussées (ENPC) et à l’École Nationale du Génie Rural, des Eaux et des Forêts (ENGREF). Il a terminé ses études par un doctorat en recherche environnementale à l’Imperial College de Londres, l’une des universités les plus « réputées » au monde. Marine Baudin, tant qu’à elle, fit sa thèse en microbiologie, en collaboration avec le CentraleSupélec (anciennement Ecole Centrale Paris) et l’Ecole Normale Supérieure de Cachan, au sein de l’Université Paris-Saclay (désormais, École normale supérieure Paris-Saclay).

J’ai déjà publié deux études du professeur Rancourt : « Denis G. Rancourt et 239 scientifiques remettent en cause le mode de transmission du Covid-19: Les masques ne fonctionnent pas » (le 9 juillet 2020) et « Masques faciaux, mensonges et responsables de la santé publique: “Un nombre croissant de preuves” » (le 8 août 2020). Donc, si vous êtes un journaliste, un responsable d’association, une agence de presse ou bien encore un blogueur, je vous invite à partager à votre tour cette nouvelle étude scientifique et le communiqué de presse correspondant à celle-ci. Il faut que l’information circule.

Ligne 01

La réponse gouvernementale au COVID-19 est responsable de 30 200 décès en France, pas le COVID-19 agissant seul

Un article scientifique écrit par Pr Denis Rancourt, Dr Marine Baudin et Dr Jérémie Mercier publié sur la plateforme ResearchGate démontre après analyse de la mortalité toutes causes confondues en France depuis 1946 (chiffres de l’Insee) que :

  • le COVID-19 n’a pas généré de mortalité inhabituelle sur la saison hivernale 2019-2020 en France.
  • un fin « pic-COVID » de mortalité (largeur de 1 mois seulement) est arrivé à un moment jamais vu dans l’histoire de l’épidémiologie française (maximum du pic à fin mars 2020). Ce « pic-COVID », présent dans certaines juridictions de moyenne latitude de l’hémisphère Nord (mais pas toutes et avec des intensités très variables d’une juridiction à l’autre) ne peut pas être simplement une épidémie, et selon l’hypothèse la plus probable a été généré par les mesures politiques consécutives à la déclaration de pandémie par l’OMS le 11 mars 2020.
  • les mesures politiques mises en place pour juguler la propagation du SARS-CoV-2, le virus à l’origine du COVID-19, ont été responsables, selon l’étude, d’environ 30 200 décès en France.

La médiatisation du COVID-19 actuelle est en décalage total avec la réalité épidémiologique observée. L’importance de cette maladie sur la mortalité des français est exagérée, alors que l’impact sur la mortalité des mesures politiques mises en place pour contrer cette maladie est catastrophique (environ 30 200 morts). Les auteurs appellent à revoir les politiques « sanitaires » récentes au vu des résultats de leur étude.

Contacts presse :
Denis Rancourt : denis.rancourt@alumni.utoronto.ca.
Marine Baudin : marine@jeremie-mercier.com.
Jérémie Mercier : bonjour@jeremie-mercier.com.


Censurée de la plateforme Scribd à peine 60 minutes après la publication de cet article, l’étude du Pr Rancourt a été publiée sur le site Internet Archive où elle devrait être en sécurité.

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Nous avons analysé les données historiques et récentes de mortalité toutes causes confondues pour la France et d’autres juridictions à des fins de comparaison, en lissant une courbe théorique pour quantifier les décès dus à la charge hivernale et les décès dus à des événements exceptionnels. De cette façon, on peut observer le COVID-19 avec une perspective historique. Ainsi, nous prouvons que le « pic COVID » présent dans les données de mortalité toutes causes confondues de certaines juridictions de l’hémisphère Nord à moyenne latitude, y compris la France, ne peut pas être un événement épidémiologique naturel ayant survenu de façon naturelle, en l’absence d’une grande perturbation non pathogène. Nous sommes convaincus que le « pic COVID » est artificiel.

Pas de mortalité inhabituelle sur la saison hivernale 2019-2020

Tout d’abord, le COVID-19 n’a pas généré de mortalité inhabituelle sur la saison hivernale 2019-2020 en France. Au regard de la mortalité toutes causes confondues analysée depuis 1946 en France, aucune différence statistique n’est observée pour l’hiver 2019-2020. La charge hivernale de mortalité est restée dans la norme.

All-cause mortality by month in metropolitan France from 1946 to 2020
Mortalité toutes causes par mois en France métropolitaine de 1946 à 2020. Les données sont affichées de janvier 1946 à juin 2020. Les données ont été extraites de l’Insee (Insee, 2020d), comme décrit dans le tableau 1.

Une anomalie de mortalité : le « pic-COVID » de mars-avril 2020

Cependant, en zoomant sur la période 1994-2020, on observe deux anomalies :

  • un pic de mortalité à l’été 2003 correspondant à l’épisode de canicule mortelle connu et référencé.
  • un « pic-COVID », arrivé tardivement dans la saison hivernale et jamais vu dans l’histoire de l’épidémiologie française depuis 1946, centré sur la fin du mois de mars 2020.
All-cause mortality by month in France from 1994 to 2020
Mortalité toutes causes par mois en France de 1994 à 2020. Les données sont affichées pour «toute la France», qui comprend la France métropolitaine et d’outre-mer, de janvier 1994 à juin 2020. Les flèches indiquent les deux pics anormaux évoqués dans le texte. Les données ont été extraites de l’Insee (Insee, 2020e), comme décrit dans le tableau 1.

Les auteurs démontrent que le « pic-COVID » présent dans les données de mortalité toutes causes confondues de certaines juridictions de l’hémisphère Nord à moyenne latitude, y compris la France, ne peut pas être un événement épidémiologique ayant survenu de façon naturelle, en l’absence d’une perturbation non pathogène.

Ce « pic-COVID » est artificiel car :

  • il s’est produit brusquement (largeur d’un mois) à une date sans précédent dans le cycle saisonnier de mortalité toutes causes confondues (milieu du pic à la fin mars),
  • il est absent dans de nombreuses juridictions (34 des États américains n’ont pas de « pic-COVID »), et
  • l’ampleur de ce pic varie considérablement d’une juridiction à l’autre.

Les auteurs suggèrent que :

  • la quarantaine de masse et l’isolement strict sans précédent en particulier des personnes âgées, malades et en bonne santé, ensemble et séparément, a tué beaucoup d’entre elles,
  • que cette quarantaine et cet isolement sont la cause du « pic-COVID »
  • et que le mécanisme médical expliquant ce pic passe principalement par le stress psychologique et l’isolement social des personnes vulnérables au niveau de leur santé.

Selon les calculs des auteurs, ces mesures ont provoqué environ 30 200 décès en France en mars et avril 2020. Cependant, même en incluant le « pic-COVID », la charge hivernale de mortalité toutes causes confondues pour l’hiver 2019-2020 n’est pas statistiquement supérieure aux charges hivernales habituelles, ce qui permet d’affirmer que le SARS-CoV-2 n’est pas un virus responsable de maladies respiratoires inhabituellement virulent.

Une augmentation conséquente de la mortalité toutes causes confondues en France depuis 2008

En analysant les données de mortalité toutes causes confondues de 1946 à 2020, les auteurs ont également identifié une augmentation importante et régulière de la mortalité toutes causes confondues qui a commencé vers 2008, trop importante pour être expliquée par la croissance de la population étant donné la pyramide des âges, mais qui pourrait être liée à la crise économique de 2008 et à ses conséquences sociétales sur le long terme.

All-cause mortality 3

Pour conclure, la médiatisation du COVID-19 actuelle est en décalage total avec la réalité épidémiologique observée de façon objective. L’importance de cette maladie sur la mortalité des français est exagérée, alors que l’impact sur la mortalité des mesures politiques mises en place pour contrer cette maladie est catastrophique (environ 30 200 morts).

Par ailleurs, la non-médiatisation de la forte augmentation de la mortalité toutes causes confondues depuis 2008 en France interpelle. Ce phénomène est pourtant bien plus préoccupant pour la santé des français que le COVID-19.


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Patrick Vauclair
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Guy Boulianne, auteur, éditeur et journaliste indépendant, membre de la General News Service Network Association (GNS Press) et de l'International Association of Press Photographers (IAPP) Il est aussi membre de la Society of Professional Journalists (SPJ). Il est le fondateur et l'éditeur en chef des Éditions Dédicaces LLC : http://www.dedicaces.ca.

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Laurent Isnard

La hausse de la mortalité depuis 2004 (et non depuis 2008) est lié au vieillissement de la population française et n’a aucun rapport avec la crise économique de 2008. D’ailleurs, l’espérance de vie a continué a augmenté légèrement depuis 2006. En effet, le nombre de personnes de plus de 60 ans est passé de 12 561 457 au 1/1/2004 à 17 432 816 au 1/1/2020. Quand on sait que la grande majorité des personnes qui meurent ont plus de 60 ans, on comprend que cela entraîne une hausse de la mortalité. Cette hausse devrait se poursuivre jusqu’en 2050, c’est à dire lorsque les générations moins nombreuses arriveront à l’âge de 60 ans et que leurs effectifs seront inférieurs au décès constatés parmi les plus de 60 ans. Cela a été indiqué par l’INSEE lors d’une étude publiée vers 2005.

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