Le gouvernement fédéral retarde son projet de confinement forcé des voyageurs après la réaction du public et la menace de poursuites

Le 30 janvier dernier, je vous annonçais que le Centre de justice pour les libertés constitutionnelles préparait une action en justice immédiate contre le gouvernement de Justin Trudeau pour la déclaration selon laquelle les résidents canadiens seraient soumis à une quarantaine obligatoire, à leurs propres frais, après leur retour de voyage international, quel que soit leur statut COVID négatif. Ces mesures du gouvernement constituent une violation flagrante de la Charte canadienne des droits et libertés, y compris le droit d’entrer et de sortir du Canada, le droit à la liberté et à la sécurité de la personne, le droit de ne pas être arbitrairement détenu ou emprisonné, le droit de retenir les services d’un avocat, et le droit de ne pas être soumis à des châtiments cruels et inhabituels.

Or, le Centre de justice est heureux de nous annoncer que le gouvernement Trudeau retarde son projet de facturer aux voyageurs de retour 2000 $ pour la mise en quarantaine forcée de l’hôtel, en réponse aux réactions négatives du public et à la menace de litige.

Depuis la fin janvier, le Centre de justice a reçu des centaines de courriels de Canadiens inquiets qui ont voyagé à l’étranger pour recevoir des soins médicaux d’urgence, pour soigner des membres de leur famille mourants, pour assister à des funérailles, pour étudier à l’étranger pour l’école, ou qui avaient des raisons professionnelles ou personnelles pour Voyage.

Le 29 janvier 2021, le Centre de justice a annoncé qu’une action en justice immédiate est en cours de préparation contre le gouvernement Trudeau pour la déclaration selon laquelle les résidents canadiens seront soumis à une quarantaine obligatoire, à leurs propres frais, après leur retour d’un voyage international, indépendamment de leur statut de Covid négatif. Ces mesures constituent une violation flagrante de la Charte canadienne des droits et libertés , y compris le droit d’entrer et de sortir du Canada, le droit à la liberté et à la sécurité de la personne, le droit de ne pas être arbitrairement détenu ou emprisonné, le droit de retenir les services d’un avocat. et le droit de ne pas être soumis à des châtiments cruels et inhabituels.

Dans une lettre envoyée à l’honorable Omar Alghabra, ministre des Transports, le Centre de la justice a condamné le gouvernement Trudeau pour son opposition troublante et agressive aux droits et libertés constitutionnels des Canadiens. La lettre déclare que l’arrestation et la détention de Canadiens par le gouvernement de cette manière sont illégales et inconstitutionnelles, et exige la libération immédiate de tout Canadien actuellement ainsi détenu, ce qui leur permet de continuer les protocoles d’isolement nécessaires dans leur propre maison.

L’opposition du public à ces violations des droits et libertés de la Charte est apparue immédiatement après que Transports Canada a publié une déclaration selon laquelle tous les Canadiens revenant d’un voyage international devraient passer un test Covid PCR à leur arrivée à l’aéroport et être mis en quarantaine dans un hôtel pendant trois jours à leurs propres frais, à un coût de plus de 2 000 $ par personne. Le premier ministre Justin Trudeau a déclaré aux journalistes que si les voyageurs avaient un test PCR Covid positif, le voyageur serait forcé de se rendre dans un « centre de quarantaine contrôlé par le gouvernement » pendant les 11 jours restants de quarantaine.

De plus, le gouvernement canadien a insisté pour que les compagnies aériennes basées au Canada, y compris Air Canada, Sunwing et Westjet, annulent les vols vers le Mexique et les Caraïbes le 31 janvier, et durent au moins jusqu’au 30 avril 2021. Selon la Gazette de Montréal, les nouvelles mesures de quarantaine ne commenceront plus avant quelques semaines, et le gouvernement ouvre un processus pour que les hôtels demandent à être des lieux de détention pour les citoyens canadiens revenant de voyage, pour quelque raison que ce soit.

Cependant, il a été porté à l’attention du Centre de justice, qui a reçu des courriels de personnes détenues contre leur volonté, que le gouvernement fédéral a déjà arrêté des Canadiens arrivant au pays par avion et les a transportés dans un hôtel secret, même s’ils possédaient un test Covid négatif, car il s’agissait d’un test d’antigène, et non d’un test PCR notoirement peu fiable. Ces citoyens ont été détenus illégalement alors qu’ils n’avaient été condamnés pour aucune infraction, n’avaient pas eu accès à un avocat et n’avaient pas comparu devant un juge. Les forces de l’ordre refusent apparemment d’informer les membres de la famille du lieu de détention de leurs proches. Le Centre de justice travaille activement avec les Canadiens qui sont détenus contre leur gré .

« L’arrestation et la détention par le gouvernement de Canadiens de cette façon sont illégales et inconstitutionnelles, et nous exigeons la libération immédiate de tout Canadien actuellement détenu. Le gouvernement n’a pas expliqué pourquoi les gens ne peuvent pas s’isoler chez eux », déclare l’avocat John Carpay, président du Justice Center. « Le fait d’enfermer des personnes dans des lieux secrets, sans avoir le droit d’appeler un avocat ou de faire réexaminer leur détention par un juge, est conforme aux pratiques des régimes les plus répressifs du monde », poursuit Carpay.

À propos du Centre de justice

John Carpay, président-fondateur de la JCCF

Le Centre de justice pour les libertés constitutionnelles (Justice Centre for Constitutional Freedoms) est une organisation de défense juridique canadienne spécialisée dans le droit constitutionnel canadien, en particulier dans la Charte canadienne des droits et libertés. Basée à Calgary, en Alberta, l’organisation a été fondée en 2010 par John Carpay, un ancien directeur provincial de l’Alberta de la Fédération canadienne des contribuables et un ancien candidat du Parti réformiste fédéral et du Wildrose Party provincial qui a rejoint plus tard le Parti conservateur uni.

Le Centre de justice a plaidé des causes dans toutes les provinces du Canada, à l’exception du Québec, devant la Cour du Banc de la Reine de l’Alberta, la Cour du Banc de la Reine du Manitoba et la Cour supérieure de justice de l’Ontario. Le Centre de justice est un organisme de bienfaisance juridique canadien enregistré au niveau fédéral qui, grâce à une représentation juridique « pro bono », cherche à défendre les « libertés fondamentales des citoyens en vertu de la Charte canadienne des droits et libertés ».

Le Centre de justice s’est imposé comme l’endroit vers lequel les Canadiens se tournent lorsque leurs libertés fondamentales ont été sapées et violées par des entités étatiques – des libertés telles que l’expression, la pensée, la conscience, la religion et l’association. En tant qu’intérêt public, cabinet d’avocats non partisan et organisme de bienfaisance enregistré, le Centre de justice pour les libertés constitutionnelles offre une représentation juridique gratuite, afin de protéger les droits et libertés de tous les Canadiens, qui sont garantis par notre constitution. Depuis notre fondation en 2010, nous avons été impliqués dans plus de 83 dossiers juridiques avec une équipe juridique restreinte mais dévouée et un personnel de communication et de soutien administratif exceptionnel.

John Carpay est né aux Pays-Bas et a grandi en Colombie-Britannique. Il a obtenu son B.A. en science politique à l’Université Laval à Québec, et son LL.B. de l’Université de Calgary. Parlant couramment l’anglais, le français et le néerlandais, John a servi la Fédération canadienne des contribuables en tant que directeur de l’Alberta de 2001 à 2005, plaidant pour une réduction des impôts, moins de gaspillage et un gouvernement responsable. Admis au Barreau en 1999, il a défendu la liberté et la primauté du droit dans des affaires constitutionnelles partout au Canada. En tant que fondateur et président du Centre de justice pour les libertés constitutionnelles, John a consacré sa carrière juridique à la défense des libertés constitutionnelles par le biais du contentieux et de l’éducation. Il considère que c’est un privilège de défendre des clients courageux et de principe qui prennent de grands risques — et font d’énormes sacrifices personnels — en résistant aux demandes injustes des autorités gouvernementales intolérantes. En 2010, John a reçu le Pyramid Award for Ideas and Public Policy en reconnaissance de son travail dans le domaine de la défense constitutionnelle et de son succès dans la création et la gestion d’une organisation à but non lucratif pour défendre les libertés des citoyens. Il siège au conseil consultatif d’iJustice, une initiative du Center for Civil Society, en Inde.

Robin Caron
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Guy Boulianne, auteur, éditeur et journaliste indépendant, membre de la General News Service Network Association (GNS Press) et de l'International Association of Press Photographers (IAPP) Il est aussi membre de la Society of Professional Journalists (SPJ). Il est le fondateur et l'éditeur en chef des Éditions Dédicaces LLC : http://www.dedicaces.ca.

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dj3nnah

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Blue Sun

Le Nuremberg des crimes contre l’humanité du Covid-19 s’ouvrira bientôt devant la Justice. Dr.Reiner Fuellmich ainsi qu’un collectif d’avocats internationaux représentant plus de 60 pays plaideront bientôt dans ce qui constituera sans doute la plus grosse affaire de responsabilité délictuelle de tous les temps *[“tort case” en anglais]*. Les responsables du scandale de la fausse pandémie du Covid seront poursuivis au civil aussi bien qu’au pénal. Ils feront également l’objet de poursuites en vertu de l’article 7 du droit pénal international, issu des procès de Nuremberg, qui régit les crimes contre l’humanité.

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