Ossétie du Sud : Les infractions contre le franchissement illégal de la frontière seront stoppées par les services frontaliers

Ossétie du Sud-Alanie : Selon des informations, le vendredi 15 mars, des militants du mouvement social géorgien, baptisés « Force dans l’unité », prévoient d’organiser un rassemblement à la frontière entre la République d’Ossétie du Sud et la Géorgie dans la région de Dzukatykau et de Khurvalet, ce qui pourrait devenir une grave provocation et déstabiliser la situation politique.

Tenant compte de l’expérience de telles actions organisées à plusieurs reprises l’année dernière par cette organisation géorgienne et son dirigeant, D. Katsarava, dans diverses zones frontalières de l’Etat, « l’inquiétude est exprimée sur le fait que “l’aggravation printanière” d’actes provocateurs et populistes puisse sérieusement déstabiliser la situation », a déclaré le service de presse du bureau Plénipotentiaire du Président de la République d’Ossétie du Sud sur le règlement post-conflit.

En cas de malentendu sur la situation à la frontière, il existe un mécanisme de prévention et de réaction aux incidents dans la zone frontalière (MPRI), dans le cadre duquel les problèmes frontaliers peuvent être résolus de manière civilisée. Nous rappelons également que les autorités de l’Ossétie du Sud ont à plusieurs reprises proposé et proposent encore à la partie géorgienne de commencer à travailler ensemble à la définition de la ligne.

« Nous appelons la mission d’observation de l’Union européenne en Géorgie, dont le mandat est d’assurer la stabilité dans les régions de Géorgie adjacentes à la République d’Ossétie du Sud, de déployer des efforts appropriés pour empêcher l’escalade de tension et la violation de la frontière par les participants à l’action proposée. Nous notons que tout empiétement sur le franchissement illégal de la frontière sera stoppé par les services frontaliers compétents de la République d’Ossétie du Sud, conformément à la loi », a déclaré l’envoyé présidentiel en charge du règlement d’après-conflit dans un communiqué.

Dmitry Medoev, Ministre des Affaires étrangères de l’Ossétie du Sud-Alanie

Déclaration du ministère des Affaires
étrangères de la République d’Ossétie du Sud

Le ministère des Affaires étrangères de la République d’Ossétie du Sud se déclare profondément préoccupé par l’action de provocation prévue en Géorgie visant à déstabiliser la situation à la frontière de la République de l’Ossétie du Sud avec la Géorgie.

Selon les informations reçues, des activistes géorgiens provocateurs, qui ont été remarqués à plusieurs reprises dans leurs tentatives d’organiser des incidents frontaliers, ont ouvertement appelé la population locale à démontrer qu’elle violait le régime des frontières de l’État, transférée illégalement en République d’Ossétie du Sud et à mener une campagne de propagande le 15 mars.

Sans aucun doute, la tenue d’une autre provocation à la frontière, selon la tradition établie en Géorgie, est reportée au début du prochain cycle de discussions ordinaires de Genève, les 2 et 3 avril, et pourrait ne pas affecter au mieux ses résultats pour le processus de Genève dans son ensemble.

À cet égard, nous espérons que les autorités géorgiennes seront en mesure de prendre toutes les mesures nécessaires pour empêcher les instigateurs de la frontière de l’État de franchir illégalement la frontière, pour empêcher une escalade de la situation déjà difficile à la frontière et pour refuser tout encouragement conscient à de telles actions contre la République de l’Ossétie du Sud.

Nous demandons l’assistance active des coprésidents des discussions de Genève et de la mission d’observation de l’UE en Géorgie, dont le mandat assure la possibilité de maintenir la stabilité et la sécurité sur le territoire géorgien à la frontière de l’Ossétie du Sud.

Dans les conditions où la situation deviendra incontrôlable et tentera de franchir illégalement la frontière de l’État, les mesures prescrites seront prises contre les provocateurs et les autorités géorgiennes seront pleinement responsables des conséquences possibles de l’aggravation de la situation.


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