Lorsque le lancement de mon livre intitulé « La Société fabienne : les maîtres de la subversion démasqués » avait lieu au Café-Bar Saint-Sulpice

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SOUVENIR : Il y a déjà presque quatre ans, je lançais mon ouvrage intitulé “La Société fabienne: les maîtres de la subversion démasqués”. Pour cette occasion, j’ai décidé de refaire le montage de la vidéo qui fut tournée lors de l’événement, en l’expurgeant des discours. Ce lancement eut lieu le 15 septembre 2019 dans le décor très chaleureux du célèbre Café-Bar Saint-Sulpice, rue Saint-Denis, à Montréal. Plusieurs personnes s’étaient déplacées dont le physicien et professeur de toxicologie, Dr Paul Héroux. L’idée de faire le lancement de mon livre au bar Saint-Sulpice était assez importante pour moi, puisque cet endroit était en quelque sorte notre quartier général à l’époque où mes collègues artistes et moi nous occupions de la galerie Frère Jérôme, qui devint plus tard la galerie Lézart. Comme je l’écrivais le 12 août dernier : « Nous étions sans conteste “les rois et les reines” du quartier latin sur la rue Saint-Denis, vivant la vie de bohême. » Le bar Saint-Sulpice est aussi l’endroit où je fis le lancement de mon second recueil de poésie, “La bataille des saints“, en 1987.

Malheureusement, Le Devoir nous informait que le Café-Bar Saint-Sulpice a fermé ses portes à la fin du mois de février 2023, après 43 ans d’existence. Le bar de la rue Saint-Denis était particulièrement réputé pour son immense terrasse et était bien connu des étudiants de l’UQAM et du cégep du Vieux Montréal. À l’automne 2020, le bar avait fermé ses portes pour des rénovations. L’établissement a dû cesser à nouveau ses activités pendant la pandémie. Le Saint-Sulpice n’a jamais rouvert ses portes, et le bar est aujourd’hui vide. Il sert désormais de lieu de tournage pour la télévision. En janvier 2022, La Presse rapportait que l’établissement avait été mis en vente pour la deuxième fois depuis 2019, au prix de 15 millions de dollars. Selon l’article, il y avait un intérêt pour la mise en oeuvre d’un projet mixte commercial et résidentiel. « Je vais proposer un ensemble résidentiel qui répond aux besoins du milieu [avec] des services de proximité : dépanneur, garderie, petit bistro » affirme le propriétaire Maurice Bourassa. « Je trouve que ce serait une bonne occasion de remetrre aux étudiants ce qu’ils ont fait pendant toutes ces années à m’encourager. »

Les Terrasses Saint-Sulpice étaient citées dans les guides touristiques comme étant un point de repère incontournable de la métropole montréalaise. Véritable institution, elles étaient installées dans une magnifique résidence victorienne érigée à la fin du 19e siècle par le président de la Banque Hochelaga et qui devint ensuite la résidence du Lieutenant-gouverneur Pierre-Évariste Leblanc.

Fondées en 1980 par le docteur en psychologie Maurice Bourassa et le diplomate Pierre-Luc D’Orsonnens, les Terrasses Saint-Sulpice étaient au départ un petit café-bar qui se voulait un lieu d’échanges social et culturel. En vue de préserver le caractère patrimonial du site, les fondateurs ont favorisé le maintien de l’architecture originale et des matériaux d’époque de cette résidence et ce en mettant en valeur à la fois ses boiseries, la configuration des pièces, qui deviennent autant de bars d’ambiances différentes, ainsi que ses jardins. Les Terrasses Saint-Sulpice comptaient plus de 1000 places réparties sur 4 étages, une terrasse en façade ainsi qu’un immense jardin-terrasse située à l’arrière de l’édifice, un havre de tranquillité où l’on pouvaient se reposer sous les féviers au son d’une magnifique fontaine.

Les Terrasses Saint-Sulpice tirent leur nom de l’ancienne Bibliothèque Saint-Sulpice installée dans l’immeuble voisin et où était située la Bibliothèque nationale. En utilisant le nom Saint-Sulpice, les fondateurs des Terrasses ont voulu perpétuer la mémoire du nom de cette institution. Situé au cœur de la vie culturelle montréalaise et québécoise, le bar se voulait culturel de par l’ambiance qui y prévalait et aussi par les nombreux événements qui s’y produisaient : lancements, vernissages, conférences de presse, récitals, etc. L’endroit recélait en outre de biens culturels, telle, à titre d’exemple, une sculpture d’Armand Vaillancourt dévoilée lors du 30e anniversaire des Terrasses, ou encore des toiles de plusieurs peintres, une fontaine monumentale placée au cœur du jardin intérieur de la terrasse, etc.

La Société fabienne: les maîtres de la subversion démasqués

Après avoir tracé un historique, terreau sur lequel a pu s’établir la Société fabienne – la City de Londres et la vogue du socialisme et du communisme – je me suis attaché dans ce livre à démontrer comment cette société s’infiltre partout dans le monde et dans toutes les couches de la société, par l’intermédiaire de leurs promoteurs et de son école à formater l’esprit de ses élèves, la London School Economics, dans le but de diffuser leurs idées de domination du monde. Comme les Illuminés de Bavière de Weishaupt, la Société fabienne vise à renverser les acquis de l’ancien monde. Seulement elle ne le fait pas comme les Bolchéviques, dans la révolution et la violence, mais plutôt progressivement, graduellement et patiemment.

Je concluais le livre de cette façon : « La Guerre des mondes de Herbert George Wells a bel et bien débuté. La plupart des gens sont inconscients qu’ils sont sur le bord de l’extinction, sinon du contrôle total sur leur vie. Les droits et libertés seront bientôt abolis, d’une manière ou d’une autre. Et toute contestation sera futile puisque toute bataille qui se fait à armes inégales est perdue d’avance. C’est maintenant au lecteur de juger si ce livre fait partie du réel ou s’il fait partie de la fiction. » À peine quelques mois plus tard, la “crise de coronavirus” était déclenchée avec les tentatives de totalitarisme que nous connaissons aujourd’hui.

Je suis très heureux de vous annoncer que mon livre a désormais dépassé le cap des 2279 ventes tout format confondu (papier, numérique, audio et cartonné), ce qui en fait un best-seller au Québec. En effet, dans un reportage publié par Radio-Canada en 2013, il est dit que le chiffre magique pour qu’un titre devienne un best-seller au Québec est de 3000 exemplaires vendus. « Pour une petite maison d’édition, 2000 exemplaires vendus, c’est un best-seller », précise Jonathan Vartabédian, copropriétaire de la Librairie du Square. Marie-Claude Fortin écrivait dans le magazine féminin Châtelaine le 28 juin 2012 : « On sait qu’au Québec on commence à parler de best-seller à partir de 3 000 exemplaires écoulés, et que la plupart des auteurs – et des meilleurs – n’en vendront jamais plus de 700 ou 800. »

Par exemple, l’ancien premier ministre du Canada Stephen Harper n’a vendu au Québec qu’un millier d’exemplaires en français de son livre “Un sport légendaire: les Maple Leafs d’autrefois et l’essor du hockey professionnel”, une performance qui le place loin des best-sellers. « 1000 exemplaires, c’est un score honnête. Le sujet est pointu. C’est de l’histoire. Si le livre n’avait pas été écrit par le premier ministre, il n’aurait jamais été vendu à 1000 exemplaires », explique pour sa part Frédéric Bisson, responsable du programme de 2e cycle en édition à l’Université de Sherbrooke. Au moment où j’écris ces lignes, mon livre se trouve à la 4e position des meilleures ventes dans la catégorie “Idées politiques”,  chez Amazon.

Je vous rappelle que mon livre, “La Société fabienne“, est distribué par Hachette Livre et les Messageries ADP. Cela signifie que mon ouvrage est disponible “à la commande” auprès de 7 000 librairies en France métropolitaine (Dom-Tom non inclus), en Belgique, en Suisse et au Canada, parmi lesquelles de grandes chaînes telles que la FNAC, Cultura, Adlibris, Decitre, Quartier Libre, Place des Libraires, Dialogues, Calligrammes, Rakuten ou Archambault, ainsi que les principaux sites de vente en ligne (Amazon, Chapitre.com, etc.). Ceci est une très bonne chose pour toutes les personnes qui hésitent encore à passer des commandes en ligne et à payer avec leurs cartes de crédit sur Internet.

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Suzanne Goedike
5

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