Le sniper Erwan Castel : « La situation devient urgente ! Demain la guerre mondiale, qui vient inexorablement, va s’inviter dans tous les pays »

Je vous présente ci-dessous le dernier article de mon ami Erwan Castel, tireur d’élite (sniper) volontaire dans la Brigade internationale Piatnashka, dans le Donbass. Né le 6 juin 1963, Erwan Castel rêve d’une « Europe aux cents drapeaux » dont l’unité serait fondée sur le respect de ses peuples natifs et fondateurs et la reconnaissance de leurs identités dans une vision fédérale fondée sur les principes de subsidiarité et de démocratie participative. « Breton, polythéiste et européen », successivement officier parachutiste français, militant indépendantiste breton puis guide expédition en Amazonie française, il a décidé de rejoindre la rébellion du Donbass s’opposant à l’opération militaire lancée contre sa population russe en 2014 par les putschistes du Maïdan.

Resté attentif à la tectonique géopolitique du monde, Erwan Castel qui s’est engagé depuis environ 25 ans dans un combat antimondialiste de plus en plus prononcé, décide au moment du Maïdan de dénoncer la propagande de guerre occidentale sur les réseaux sociaux où il essaye de ré-informer l’opinion. En juin 2014, il décide d’abandonner sa situation privée et professionnelle et de rejoindre le Donbass, ce qu’il réalisera en janvier 2015. Engagé début février 2015 dans l’armée de la République Populaire de Donetsk, il a servi sur les fronts de Debalsevo, Marinka, Dokuchaievsk et Donetsk avant de devenir volontaire en 2017 dans la Brigade internationale Piatnashka et servir sur le front de Yasinovataya en tant que tireur d’élite (sniper).


Assistez à une entrevue avec le tireur d’élite Erwan Castel


Erwan Castel : La situation devient urgente !

Celles et ceux qui me suivent et me connaissent savent mon engagement radical pour défendre le peuple russe du Donbass autant que la Vérité, même si cette dernière est déplaisante.

Situation générale

Après 7 mois de conflit, les combats restent intenses et toujours globalement équilibrés entre les forces ukro-atlantistes et les forces russo-républicaines.

1 / Au Sud

Sur le front de Kherson, les frappes d’artillerie dominent les opérations avec une offensive ukrainienne à l’arrêt qui tente de se renforcer avec des renforts improvisés autour de vieux matériels soviétiques obsolètes, tandis que d’importants renforts russes passant par la Crimée laissent à penser une contre offensive alliée prochaine soit en direction de Nikolaïev sur la route d’Odessa, soit en direction de Krivoï Rog sur la rive droite (Ouest) du Dniepr.

Sur le front de Zaporodje, la situation est stable et surtout animée par des duels d’artillerie, mais sont observés toujours l’arrivée régulière de renforts ukrainiens qui pourraient préparer une autre offensive de Kiev, soit vers l’Ouest le long du Dniepr pour faire jonction avec le front de Kherson, soit vers le Sud en direction de Melitopol pour tenter de couper le corridor terrestre entre le Donbass et la Crimée. Une offensive vers Marioupol est moins probable.

2 / A l’Ouest

Sur le front de Donetsk, parallèlement aux bombardements réciproques, des combats terrestres intenses mais brefs éclatent régulièrement sur les secteurs de Ugledar (S Donetsk), Marinka (W Donetsk) et Avdeevka (N Donetsk) autour de positions ukrainiennes usées mais encore solides car également renforcées grâce à des routes logistiques arrières encore opérationnelles.

Sur le front d’Artemovsk, plus au Nord, les forces alliées où sont concentrées les principales forces du groupe Wagner réussissent à progresser depuis le front au Nord de Gorlovka vers le bastion ukrainien Artemovsk / Soledar qu’elles peinent à aborder par des assauts frontaux venant de l’Est. Un contournement du dispositif ukrainien par le Sud pourrait à moyen terme se dessiner.

3 / Au Nord

Sur le front de Slaviansk, les forces ukrainiennes, dans la foulée de leur percée de Balaklaïa continuent de progresser, malgré une résistance importante des forces alliées. A l’Ouest de Lisichansk les forces de Kiev ont été bloquées dans le secteur de Belogorovka. Le bastion de Krasni Liman résiste depuis 32 semaines à des assauts et bombardements quotidiens, mais est aujourd’hui menacé par un encerclement au Nord Ouest et Sud Est.

Sur le front de Koupiansk, là où la rivière Oskol présente une largeur naturelle en amont de son barrage, les forces ukrainiennes ont réussi 2 petites têtes de pont, l’une à l’Est de Koupiansk et l’autre plus au Nord, à l’Est de Dvorichna. A défaut de pouvoir progresser rapidement plus à l’Est; l’Etat Major ukrainien cherchera probablement à réunir ces 2 têtes de pont en espérant que sa tête de pont au Sud remonte le long de l’Oskol.

C’est sur Krasni Liman, qui est aujourd’hui le secteur le plus tendu de ce front Nord que je vais essayer de faire un point de situation plus détaillé :

Sur cette carte simplifiée du front Nord sont visibles les 5 principaux axes offensifs ukrainiens.

Le front Nord et le secteur de Krasni Liman

Aujourd’hui, dans un déni ridicule des courtisans et affairistes cachant leur libéralisme derrière des sentiments prétendument “pro-russes” continuent à vouloir nous chanter « Tout va très bien madame la Marquise » et insultent au passage la mémoire des soldats alliés tués lors de leur revers subi à l’Est de Kharkov. Ces propagandistes zélés, dont le larbinisme débile n’a rien à envier à celui des “généraux Gamelin” qui gesticulent sur les plateaux télé occidentaux, nous racontent que le recul des alliés sur le front Nord serait une retraite volontaire destinée à redéployer des unités de combat pour mieux protéger les républiques de Donetsk et Lugansk.

“La belle affaire” car depuis cette énième fable de salon, les forces ukrainiennes, non seulement continuent de progresser vers l’Est mais ont repris aux forces alliées des localités qui justement appartiennent aux républiques populaires de Donetsk et Lugansk. Et cette situation critique continue faute d’avoir su, pour l’Etat Major russe, évaluer correctement la menace et rameuter à temps des moyens suffisants pour lui répondre. Après le choc initial du 7 septembre et pour éviter leurs destructions ou encerclements les forces alliées ont du abandonner (non sans pertes) du terrain qui avait été chèrement libéré et des populations pro-russes en plein désarroi fuyant leurs villages et apeurées de voir revenir les nationalistes ukrainiens russophobes animés par la vengeance

Même si je reste confiant dans la victoire finale des forces alliées, je dois reconnaître par honnêteté intellectuelle et respect vis à vis de celles et ceux qui me lisent, que dans ce secteur de Krasni Liman que j’évoquais le 24 septembre, la situation est de plus en plus tendue, car depuis la percée ukrainienne de Balaklaïa, le 7 septembre dernier, les alliés subissent toujours les pressions offensives des forces Kiev et rendues possibles grâce aux aides matérielles, aux ressources du renseignement stratégique et aux tacticiens et mercenaires fournis par l’OTAN qui sont maintenant en 1ère ligne..

Les forces ukrainiennes ont réalisé des têtes de pont à l’Est de la rivière Oskol et au Nord de la rivière Donets dans une offensive double dirigée à la fois vers les frontières de la République Populaire de Lougansk et vers un encerclement du bastion de Krasni Liman qui est la clef de voûte de la défense alliée du secteur. Face à elles les forces russes et républicaines tentent de ralentir les progressions ennemies avec leur artillerie et aviation et de résister aux assauts subis par Krasni Liman et ses 2 points d’appui latéraux que sont Yampol au Sud Est et Drobishevo au Nord Ouest.

Il apparaît que les forces ukrainiennes jettent partout leurs unités dans une course de vitesse contre les renforts russes qui sont signalés en approche, du front de Kherson au front de Kharkov. Et force est de constater que ces forces ukro-atlantistes paient la moindre petite avancée tactique par des pertes dont les conséquences sont devenues stratégiques, car leur volume sortant est bien plus important que celui, entrant, des aides militaires occidentales.

La défense de Krasni Liman et de ses 2 points d’appui latéraux ayant jusqu’à présent réussi à repousser tous les assauts des forces ukrainiennes, ces dernières ont élargi leur tentative d’encerclement du bastion allié à partir de deux axes tournant : Riktodub au Nord et Dibrovka à l’Est. En attendant les renforts (qui tardent) et faute de moyens terrestres suffisants les forces alliées de ce front de Krasni Liman doivent encore concéder du terrain aux forces ukro-atlantistes pour resserrer leur dispositif. Aujourd’hui l’encerclement opératif de Krasni Liman par l’artillerie ukro-atlantiste est réalisé et il ne reste plus qu’une quinzaine de kilomètres à parcourir pour que son encerclement effectif soit achevé via Zarichne (voir carte ci après). Même si la garnison alliée de la ville est suffisamment forte et organisée pour résister, elle sera confrontée à un inévitable problème logistique (surtout munitions) d’ici quelques semaines.

Une fois encore le résultat d’une stratégie du “trop peu trop tard” qui heureusement, je l’espère, va prendre fin ces prochaines semaines !

Résultat :

Sur la nouvelle ligne de front que les forces alliées veulent stabiliser sur la rivière Oskol, les forces ukrainiennes poursuivent leurs pressions offensives, sur le front de Koupiansk à l’Est de Kharkov (à 40 km au Sud de la frontière russe) :

  • Dans le secteur de Dvorichna (17 km au Nord Koupiansk), les ukrainiens ont réalisé une tête de pont sur la rive gauche (Est) de l’Oskol avant d’être bloqués par l’artillerie russe.
  • Dans le secteur de Koupiansk, de violents combats continuent pour la contrôle de la petite partie de la ville située à l’Est de l’Oskol.

Mais c’est surtout dans le triangle Izioum / Lisichansk / Slaviansk que se déroulent les opérations militaires significatives autour de son point central : Krasni Liman dont la situation évolue d’heure en heure :

Situation sur le front de Krasni Liman au 27 septembre 2022.
  • A l’Est de l’Oskol, Peski Lozove, Yatskivka, Sviatogorsk, Yarova, Ritkodub, Nove et les hameaux environnants ont été capturés par les forces de Kiev,
  • Au Nord de la Donets, Schurove, Stari Karavan, Brusivka, Ozerne, et les hameaux environnants ont été capturés par les forces de Kiev,

Toutes ces localités sont sur le territoire de la République Populaire de Donetsk !

  • Plus à l’Est, au delà de Seversk, les forces de Kiev ont atteint Bilogorovka et Dibrova qui sont situées sur le territoire de la République Populaire de Lougansk.

La situation militaire est donc bien celle d’une guerre “intense et symétrique” et pour laquelle j’écrivais déjà le 31 mars dernier, qu’il manquait sur le terrain « au minimum 300 000 soldats » russes pour achever les missions assignées (tiens tiens !). Demain, il en faudra certainement beaucoup plus si des pays de l’OTAN comme la Pologne par exemple entrent dans la danse.

A cause de cette “pudeur” des opérations spéciales russes (effectifs, objectifs) laquelle est paradoxale avec un front initial surdimensionné (2000 km); à cause d’une probable sous évaluation des réactivités militaires ukrainiennes et occidentales mais aussi d’erreurs (inévitables lorsqu’on découvre un nouveau type de conflit) commises dans la gestion des opérations russes (sinon pourquoi 3 généraux et 1 amiral auraient été remplacés d’une “équipe qui gagne” ?), cette guerre factuelle, qui risque de devenir guerre juridique très prochainement, s’inscrit désormais dans une durée douloureuse.

Situation actuelle autour de Krasni Liman

Aujourd’hui, mercredi 28 septembre, une sixième offensive ukrainienne sur les défenses de Krasni Liman a échoué, laissant dans son repli plus de 70 tués.

Mais ailleurs l’étau ukrainien est sur le point se se refermer autour de Krasni Liman. Il ne reste plus que la route de Zatchine encore libre mais soumise aux tirs ukrainiens. Cette route rejoint la petite ville de Kreminna qui est elle même menacée par une offensive menée depuis Dibrova.

Sur place, les défenseurs de Krasni Liman où se trouvent de nombreux volontaires de la République Populaire de Donetsk, de Russie, des cosaques du Don… font preuve d’un courage exceptionnel, repoussant jour et nuit des assauts ukrainiens incessants appuyés de bombardements permanents. Malgré leur situation critique, encerclés de tous côtés ces soldats de la grande Russie infligent des pertes sévères aux forces ukro-atlantistes.

La garnison russe et républicaine, renforcée par des bataillons volontaires de russes et de cosaques de Kouban (“BARS 13,16 &18) serait forte d’environ 4 à 5000 hommes. Soit les renforts sont à l’horizon et elle peut rester en défensive jusqu’à leur arrivée, soit elle essaye de tenir jusqu’à la dernière cartouche, risquant d’être capturée par les forces de Kiev… soit elle tente un repli vers Kreminna qui est elle-même menacée.

Dernière infographie (Réseau Rybar) de la situation au Nord de Krasni Liman. Depuis, Kolodiazi au Nord et Toreske au Sud seraient passés sous contrôle ukrainien, fermant encore plus une porte déjà encombrée par une rivière large.

Autre élément s’invitant sur le front depuis quelques jours, l’automne et ses pluies saisonnières qui vont handicaper les forces combattantes et logistiques, les observation aériennes et satellitaires et probablement ralentir les mouvements opératifs.

Attention cependant de na pas tomber dans le mythe facile et désuet du “Général Hiver” car tant les russes que les ukrainiens sont habitués à ses griffes annuelles et tous mènent, ici ou là des opérations offensives qui souffrent des contraintes saisonnières. Cependant, il se peut que l’hiver soit quand même moins douloureux pour les russes, tout simplement parce que les ukrainiens utilisent de plus en plus de matériels occidentaux dont le gigantisme et la motorisation sont moins bien adaptés aux rigueurs saisonnières que les véhicules soviétiques équivalents.

Peut-être que le bastion de Krasni Liman finira par tomber si les renforts russes tardent à venir. Si tel était le cas la situation critique sur ce front Nord serait déplacée encore plus vers l’Est, vers les frontières de la République Populaire de Lougansk qui sont déjà menacées, notamment vers Lisichansk. Peut-être que l’Etat Major russe attend ce déplacement oriental ukrainien pour lancer une contre offensive venant du Nord et qui, en reprenant le contrôle de l’Oskol isolerait ce corps de bataille ennemi dans lequel Kiev a jeté toutes ses forces de réserve opérationnelles disponibles sur ce front Nord.

Entre un “peut-être” pessimiste et un “peut-être” optimiste, la raison et l’espérance me disent qu’à l’issue du rattachement des territoires à la Fédération de Russie, un ultimatum donné à Kiev pour quitter le territoire fédéral occupé et qui sera rejeté par l’OTAN ouvrira le cadre d’une guerre officielle et une grande contre-offensive russe sera alors engagée contre ces forces ukrainiennes qui n’ont plus de réserve opérationnelle.

En attendant…

Dernière minute :

Des infos sur les réseaux russes évoquent le repli des unités régulières de Krasni Liman au Nord Est avant la fermeture du chaudron. Info non confirmée mais plausible.

En conclusion

En attendant la mise en œuvre d’un nouveau format militaire russe en Ukraine et dont la validation des référendums irrédentistes offrira une légitimité constitutionnelle, ce conflit est alterné de succès et de revers, de flux et de reflux militaire, confirmant qu’il est bien factuellement une guerre de haute intensité et symétrique et qui menace aujourd’hui d’être longue, ce que veut à tout prix éviter le Kremlin car l’attrition subie et recherchée par Washington pourrait conduire à terme la Russie à remporter une trop épuisante “victoire à la Pyrrhus”.

Aujourd’hui les 2 belligérants gagnent ici, perdent ailleurs, reculent un jour pour avancer un autre jour, c’est ainsi depuis que se joue dans la boue ensanglantée des batailles la grande tragédie humaine animée par les vanités des princes et des banquiers dont aujourd’hui le paroxysme est atteint par cette ploutocratie mondialiste orchestrant cette nouvelle guerre européenne depuis 2014.

Et le ridicule n’étant jamais très loin du tragique, dans les 2 camps s’affrontant, les zélotes des salons courtisans continuent à prendre leurs fantasmes pour des réalités en insultant les soldats qui se battent:

  • Pour les pro-russes, dans un déni infantile des progressions ukrainiennes, de définir ces nouvelles positions ukrainiennes non comme des succès tactiques mais comme des “zones grises” (no man’s land situé entre les 2 lignes du front) car “les forces russes les bombardent”. Si tel était le cas Môssieu moreau (and Co), alors la ville de Donetsk qui est bombardés depuis 8 ans, devrait elle aussi être considérée comme une zone grise !
  • Pour les pro-ukrainiens qui se voient déjà à Moscou, de considérer que Krasni Liman est d’ores et déjà encerclé alors que factuellement toutes les attaques des forces de Kiev sur la ville ont été repoussées, laissant de nombreux tués et matériels détruits sur le terrain, et que les encerclements pour être capitalisés ont besoin de renforts et de logistiques lesquelles sont justement manquantes comme on l’a vu du côté de Kherson.
Les forces en présence sur le front de Krasni Liman (carte du 24 septembre).

Entre l’euphorie des pro-ukrainiens qui oublient qu’une victoire locale n’est pas une guerre gagnée et le déni, non moins imbécile, des pro-russes (et qui devient in fine contre productif) on ne peut que constater que le courtisanisme ne mène qu’au naufrage intellectuel des servitudes volontaires et quelle que soit la cause que le larbin défend, car tous les propagandistes s’avilissent à n’être que les thuriféraires de pensées manichéistes ridicules et dangereuses, étriquées et paresseuses qu’ils veulent unique…

Dans les prochains jours, tout cette cinétique infernale d’actions et de réactions va s’accélérer. Demain la guerre mondiale, qui vient inexorablement, va s’inviter dans tous les pays qui sacrifient aujourd’hui leur héritage libertaire européen au profit d’une servitude volontaire mondialiste et chacun pourra mesurer la responsabilité criminelle des Etats occidentaux et la stupidité de tous ces vendeurs de fantasmes qui endorment les populations en leur chantant « Tout va très bien Madame la Marquise ».

Je voulais écrire “ouvre les yeux !” mais je crains qu’il ne soit trop tard…

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André Bouchard
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